C-319 et C-282 : RETRAITÉS ET AGRICULTEURS :
Le Bloc somme le gouvernement Trudeau
d’agir avant le 29 octobre
Ottawa, le 25 septembre 2024 – Ce 25 septembre,
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, a rendues
publiques, en compagnie du leader parlementaire Alain
Therrien, les conditions en vertu desquelles il évitera de
renverser le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau
avant Noël. Selon le député de Bécancour – Nicolet – Saurel,
l’occasion de faire des gains pour les Québécois commande
d’abord d’imposer des exigences et profiter du contexte
pour, spécifiquement, améliorer le pouvoir d’achat des
retraités amputé par le gouvernement de Justin
Trudeau et assurer l’exclusion de la gestion de l’offre lors
de futures négociations commerciales.
« Je répète d’entrée de jeu que
notre travail est de servir les Québécoises et les
Québécois, et personne d’autre. Provoquer une élection ou
empêcher une élection générale n’est pas une fin en soi.
Ainsi, le Bloc Québécois exige du gouvernement Trudeau, au
plus tard le 29 octobre 2024, d’avoir obtenu la mise en
oeuvre irréversible de deux projets de loi bloquistes. À
défaut, le gouvernement libéral impopulaire et usé aura
démontré qu’il n’est pas utile au Québec, peut-être même au
Canada, et il sera alors préférable d’offrir aux Québécois
la possibilité de revoir la composition de la Chambre des
communes », a avisé le chef bloquiste.
Les projets de loi dont le chef du Bloc Québécois exige la
mise en oeuvre irréversible sont d’abord C-319 qui rétablit
le pouvoir d’achat des retraités âgés de 65 à 74 ans qui
reçoivent 10% de moins que ceux de plus de 75 ans. Une
différence de 80$ par mois. D’autre part, le Bloc exige que
le projet de loi C-282, présentement embourbé au Sénat, soit
traité et mis en oeuvre afin que la gestion de l’offre ne
soit plus bradée lors des négociations commerciales. La
démarche implique plusieurs étapes que le délai imparti par
le Bloc Québécois permet de réaliser, selon le cas : votes
en Chambre, recommandation royale, adoption au Sénat et
sanction royale.
Si ces deux projets de loi ne sont pas établis en lois le 29
octobre 2024, ou à tout moment où il deviendrait certain que
ces deux adoptions finales ne se produiront pas, le Bloc
Québécois initiera des discussions avec les autres
oppositions afin de renverser le gouvernement libéral de
Justin Trudeau.
« Évidemment, le Bloc évitera de
prime abord de renverser le gouvernement entre maintenant et
le 29 octobre, et ne cherchera pas à le renverser au cours
de la présente session, si les conditions exigées par le
Bloc Québécois sont rencontrées, explique le député Louis
Plamondon. Ce serait illogique. Sauf que le gouvernement
doit bien comprendre que nous continuerons à voter contre
tout ce qui est contraire aux intérêts du Québec, quitte à
ce que les libéraux s’enfargent en cours de route. Le Bloc
ne permettra aucune ingérence, aucun affront à la langue
française où à la laïcité ou aucun support au pétrole qui
procéderait d’un vote de la Chambre des communes, et ce
malgré le respect de nos autres conditions. Nous sommes et
demeurons le Bloc Québécois! ».
En conclusion, le chef du Bloc Québécois a précisé que leur
démarche est de bonne foi : « Nous
avons été responsables et raisonnables mais fermes, précise
M. Blanchet. Les deux projets de loi sont des initiatives du
Bloc Québécois, les deux ont été soutenus par tous les
partis aux Communes, libéraux, conservateurs et NPD, les
deux sont des lois qui servent les aînés et les agriculteurs
du Québec, mais aussi du Canada. La balle est dans le camp
des libéraux. S’ils ne nous concèdent pas ces désirs
légitimes et clairs des Québécois, nous nous assurerons
qu’ils soient rapidement renversés. »
Bureau du député Louis Plamondon |