Projet de loi du Bloc Québécois sur l’aide médicale à mourir :
Parce qu’on a le droit de choisir sa fin
Sorel-Tracy, le 23 mai 2024 – Le Bloc Québécois a déposé un
important projet de loi ce mercredi 22 mai à la Chambre des
communes, dans le but de permettre aux personnes qui
souffrent de maladies neurocognitives graves et incurables
de déposer une demande anticipée d’aide médicale à mourir.
La démarche bloquiste s’accorde avec celle du Québec qui est
prêt à agir en ce sens.
Ce projet de loi, appuyé par madame Sandra Demontigny, par
le Collège des médecins, le Barreau du Québec, la Chambre
des notaires du Québec et les associations québécoise et
canadienne pour le droit de mourir dans la dignité, vise à
permettre aux personnes atteintes d’une maladie menant à
l’inaptitude comme l’Alzheimer et la démence, de formuler
une demande anticipée d’aide médicale à mourir lorsqu’elles
en sont encore capables.
« Au Bloc Québécois, nous
préconisons une approche humaine, en accord avec les
démarches entreprises par le gouvernement du Québec, pour
répondre aux besoins des personnes souffrant de maladies
neurocognitives graves et incurables. Notre projet de loi
permettra de régler cet aspect extrêmement important de
cette législation pour garantir la sérénité des patients et
permettre aux personnes concernées de vivre leurs dernières
années de lucidité dans l’apaisement », explique
le député Louis Plamondon.
« La reconnaissance des demandes
anticipées d’aide médicale à mourir dans le contexte d’une
maladie grave, incurable et menant à l’incapacité
constituerait une importante avancée pour la sérénité des
patients; la personne peut ainsi vivre pleinement ses
dernières années d’autonomie sans l’angoisse constante de la
perte de sa dignité. Satisfaire la volonté des populations,
mais aussi celle des gouvernements du Québec et des
provinces qui souhaiteraient y donner suite, est donc la
voie que nous nous devons de privilégier »,
ajoute le député de Bécancour – Nicolet – Saurel, Louis
Plamondon
Le projet de loi du Bloc Québécois répond à la demande de
Québec de permettre aux provinces qui le souhaitent, d’aller
de l’avant avec les demandes anticipées d’aide médicale à
mourir pour les personnes atteintes d’un trouble
neurodégénératif. Cet amendement avait été proposé il y a
quelques mois par le Bloc Québécois lors des débats sur le
projet de loi C-62, mais avait été battu.
« J’invite mes collègues de tous
les partis représentés à la Chambre des communes à appuyer
notre projet de loi. Le Québec doit pouvoir agir le plus
rapidement possible sur cette question fondamentale. Nous
devons permettre aux personnes qui désirent formuler une
demande anticipée d’aide médicale à mourir de le faire, tout
en assurant aux médecins qu'ils pourront agir sans craindre
de poursuites. Nous avons une responsabilité envers les
personnes souffrantes, et il est de notre devoir de ne pas
les laisser tomber », conclut M. Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |