Projet de loi sur l’aide médicale à mourir :
N’abandonnons pas les patients
Sorel-Tracy, le 13 février 2024 – Le porte-parole du Bloc
Québécois en matière d’Aide médicale à mourir, Luc
Thériault, a déposé hier un amendement au projet de loi
libéral sur l’aide médicale à mourir afin de permettre aux
personnes atteintes d’une maladie menant à l’inaptitude, de
déposer une demande anticipée de consentement aux soins et
ce, en accord avec la volonté unanime de l’Assemblée
nationale du Québec.
« L’aide médicale à mourir est bien
sûr un sujet délicat, mais il est aussi essentiel. Or, le
gouvernement libéral, avec l’accord des conservateurs, a
recours au bâillon pour forcer l’adoption d’un projet de loi
qui instaurera un très long délai d’au moins trois ans avant
d’élargir l’aide médicale à mourir. Au Bloc Québécois, nous
préconisons une approche humaine, tout comme le gouvernement
du Québec qui est prêt à agir en ce qui concerne les
demandes anticipées pour les personnes qui souffrent de
maladies neurocognitives graves et incurables. L’amendement
que nous avons déposé permettra de régler cet aspect
extrêmement important de cette législation pour garantir la
sérénité des patients et permettre aux personnes concernées
de vivre leurs dernières années de lucidité dans
l’apaisement », signale le député de Bécancour –
Nicolet – Saurel, Louis Plamondon
Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a
d’ailleurs écrit au premier ministre Trudeau le 7 février
dernier, afin de le sensibiliser à cet important enjeu et
solliciter la collaboration de son gouvernement afin de
laisser le Québec exercer sa législation en ce qui concerne
les demandes anticipées de consentement aux soins, et ce
faisant, donner la priorité aux personnes souffrantes.
« J’invite donc mes collègues de
tous les partis de la Chambre des communes demain à appuyer
notre amendement demandant au gouvernement fédéral de
procéder immédiatement avec la législation proposée par
Québec en ce qui concerne l’accès aux demandes anticipées,
de sorte que le Québec puisse agir le plus rapidement
possible sur la question tout en rassurant les médecins, et
que les personnes qui désirent s’en prévaloir puissent
exercer librement leur volonté. Il serait injuste
d’abandonner ainsi les personnes malades »,
conclut le député Louis Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |
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