Mise à jour économique :
Ottawa ne comprend pas le mot « URGENCE »
Ottawa, le 21 novembre 2023 – Yves-François Blanchet, chef
du Bloc Québécois, et Louis Plamondon, député de Bécancour –
Nicolet – Saurel, ont déploré un énoncé économique qui
ignore les urgences auxquelles font face les Québécois, tout
en ignorant chacune des demandes portées par le Bloc
Québécois et exprimées par les milieux touchés.
« Justin Trudeau confond la rigueur
budgétaire et l’inaction face aux urgences. Les libéraux ne
proposent aucune mesure structurante face à la crise du
logement et à la hausse fulgurante de l’itinérance. Ils
demeurent intransigeants envers les PME qui ne pourront pas
rembourser les prêts du compte d’urgence, quitte à risquer
une vague de faillites. Ils ne freinent pas l’hécatombe dans
nos salles de nouvelles et nos médias. Ils n’offrent aucun
répit face au coût de la vie, notamment pour les aînés. Ils
confirment l’octroi des subventions aux énergies fossiles
prévues au dernier budget plutôt que de redéployer les
sommes. Le Bloc Québécois évaluera les maigres nouvelles
annonces à leur mérite, mais dénonce un énoncé déconnecté
des besoins urgents des Québécois », a annoncé M.
Blanchet.
Crise du logement
Le Bloc Québécois avait porté l’idée d’un fonds
d’acquisition pour les organismes sans but lucratif ainsi
qu’un programme de prêts sans intérêts ou à très faible
taux, afin de stimuler la construction de logements locatifs
sociaux abordables. Le parti demandait également un fonds
d’urgence pour épauler les municipalités face à une hausse
de l’itinérance. « Les libéraux
proposent bien quelques nouvelles mesures qui ne sont pas à
la hauteur des urgences, mais en plus, aucune d’entre elles
n’entre en vigueur avant 2025-2026. Ils continuent aussi
d’ignorer l’ampleur de la crise du logement, autant que les
besoins accrus, dramatiques même, en itinérance à l’approche
de l’hiver », a dénoncé M. Plamondon
Nos entreprises en péril
Le Bloc Québécois demandait un répit d’un an et davantage de
flexibilité de remboursement, sans perte de subvention, pour
les PME qui ont eu recours au compte d’urgence durant la
pandémie.
Pour faire face à la crise qui menace les médias, le parti
demande aussi au gouvernement Trudeau un fonds d’urgence de
50 M$ avant même de lancer des états généraux.
« Nous continuerons de porter la
voix des entrepreneurs de chez nous qui avertissent que
l’intransigeance d’Ottawa en poussera des milliers vers la
faillite dès 2024. Nous n’abandonnerons pas non plus le
combat pour la survie de l’information tant locale que
régionale, et même nationale », a déclaré M.
Plamondon.
Des occasions manquées
Le Bloc Québécois exigeait que la hausse de pension de
vieillesse des aînés de 75 ans et plus soit appliquée dès 65
ans. Il réclamait aussi la fin de toute subvention directe
ou indirecte à l’industrie pétrolière et la redirection des
sommes vers la lutte aux changements climatiques.
« Au moins, Ottawa n’offre pas
davantage d’argent des contribuables aux pétrolières, qui
n’ont pas besoin d’aide. Mais les libéraux confirment qu’ils
vont de l’avant avec les sommes déjà annoncées dans leur
quête futile pour rendre le pétrole vert. Si seulement
Justin Trudeau était aussi attentif aux besoins des aînés
qu’à ceux des pétrolières… », a dénoncé le député
de Bécancour – Nicolet – Saurel.
« Une mise à jour économique, ça
sert à faire le portrait de l’évolution de la situation
économique depuis le budget et annoncer des solutions aux
urgences connues. Cet énoncé n’aborde pas les nombreux
changements et ne règle rien. Il s’agit donc d’un exercice
raté, au point où on se demande pourquoi le gouvernement
Trudeau a procédé à cet énoncé. Grâce aux libéraux, ça ira
plus mal avant d’aller mieux », a conclu Louis
Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |