Le Bloc Québécois forcera le vote :
Tous les partis fédéraux doivent s’engager
à protéger le poids politique du Québec
Sorel-Tracy, le 1er mars 2022 – Yves-François Blanchet, chef
du Bloc Québécois, et Louis Plamondon, député de Bécancour –
Nicolet - Saurel, forceront les partis fédéraux à se
prononcer sur l’importance de préserver le poids politique
du Québec et la représentativité de la nation québécoise à
la Chambre des communes, dans le cadre d’une journée de
l’opposition. Ils incitent les partis politiques à rejeter
la proposition de redécoupage présentée par Élections
Canada, qui ferait perdre un siège au Québec.
« Pour la première fois depuis
1966, un siège sera retiré à la Chambre des communes et
c’est la nation québécoise qui écoperait. Cette décision
évacue froidement le caractère national du Québec et le
condamne à voir son poids politique s’émietter au fil des
décennies. La Chambre des communes a plusieurs fois reconnu
que le Québec forme une nation et que sa langue officielle
est le français, notamment au printemps dernier. Tous les
partis politiques et le gouvernement Trudeau, au premier
chef, doivent aujourd’hui en prendre acte et s’engager
formellement à s’assurer que le poids politique de la nation
québécoise sera maintenu intégralement et durablement »,
a expliqué M. Blanchet.
Le Bloc Québécois s’est opposé dès le départ à la
répartition proposée à l’automne par Élections Canada en
vertu de laquelle le Québec serait seul à perdre un siège à
la Chambre des communes, alors que l’Ontario, l’Alberta et
la Colombie-Britannique, y feraient des gains. Le Québec
passerait de 78 à 77 sièges, tandis que la Chambre des
communes s’accroîtrait de 338 à 342 élus.
Voici le texte de la motion du Bloc Québécois :
Que, de l’avis de la Chambre :
A) tout scénario de redécoupage de la carte électorale
fédérale qui aurait pour effet de faire perdre une ou des
circonscriptions électorales au Québec ou de diminuer le
poids politique du Québec à la Chambre des communes doit
être rejeté;
B) la formule de répartition des sièges à la Chambre doit
être modifiée et elle demande au gouvernement d’agir en
conséquence.
« Il faut établir un processus
permanent de préservation de la nation québécoise et de son
poids au sein de la fédération, jusqu’au moment où les
Québécois pourraient choisir un autre avenir, leur
souveraineté. Tranquillement, progressivement, mais de façon
inexorable, le poids, l’importance, l’influence, l’autorité
du Québec et conséquemment du français, se réduisent à
l’intérieur du Canada. Il faut agir dès maintenant pour
contrer ce glissement rapide et inquiétant du pouvoir
politique du Québec et la motion que nous déposons
aujourd’hui va en ce sens », a conclu M.
Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |
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