Motion du Bloc Québécois :
« En recherche universitaire, la
compétence et la science doivent primer », Louis
PlamondonOttawa, le 1er juin 2022 – Le Bloc
Québécois a profité de sa journée d’opposition pour déposer
une motion incitant la Chambre des communes à dénoncer toute
forme de discrimination. Plus spécifiquement, la motion
demande au gouvernement de revoir les critères du Programme
des chaires de recherche universitaire afin de prioriser les
compétences des candidates et candidats, et que
l'attribution des subventions de ce programme se fasse en
fonction de la science et non selon des critères
identitaires ou sans lien avec l’objet de la recherche.
« Les centres de recherche
universitaire sont avant tout des lieux de savoirs voués à
la science et le principal critère devant guider le choix de
ses scientifiques est précisément leur haut niveau
d’excellence ainsi que leurs compétences dans leur champ
d’études. Exclure des scientifiques qualifiés sur la base de
critères identitaires est un non-sens qui va à l’encontre de
la mission universitaire. L’excellence doit demeurer le
critère numéro un : les universités sont parfaitement
capables de se doter elles-mêmes de politiques favorisant
l’égalité, la diversité et l’inclusion parmi leur bassin de
candidats qualifiés », soutient le député de
Bécancour– Nicolet—Saurel, Louis Plamondon.
« L’éducation, c’est l’affaire du
Québec qui s’est d’ailleurs doté de son propre réseau
d’universités pour desservir l’ensemble de ses régions et
soutenir leur développement économique. Avec son programme
de chaires de recherche, Ottawa vient triplement empiéter
sur la compétence exclusive du Québec en éducation. Ce
programme est devenu un programme d’embauche de professeurs
d’université; il nuit aussi à l’autonomie universitaire,
puisque les universités doivent satisfaire les quotas
stricts du gouvernement fédéral sous peine de perdre une
partie de leur financement. Enfin, il contraint la liberté
universitaire, puisque les chercheurs doivent démontrer
qu’ils adhèrent aux théories du programme lorsqu’ils
remplissent leur dossier de candidature »,
dénonce M. Plamondon.
« Cette politique d’Ottawa met en
oeuvre une mathématique idéologique qui ne fonctionne pas
dans la réalité, notamment celle des universités
québécoises. Si nous souhaitons améliorer l’accès à divers
groupes, il y a d’autres solutions possibles. Ottawa a une
prise : augmenter les bourses et les subventions de
recherche aux étudiantes et aux étudiants au doctorat qui
n’ont pas été rehaussées depuis 2003 », de
conclure Louis Plamondon.
Bureau du député Louis Plamondon |