Déclenchement
électoral : Le Bloc Québécois
condamne, mais est prêt Yves-François Blanchet, chef
du Bloc Québécois, et Louis
Plamondon, candidat dans
Bécancour – Nicolet - Saurel,
condamnent l’obstination de
Justin Trudeau de lancer des
élections générales en pleine
quatrième vague de la pandémie
de COVID-19, mais confirment que
leur parti est prêt à faire
valoir leur bilan à la
population québécoise.
«
Justin Trudeau fait un choix
irresponsable en lançant ces
élections dont les Québécois ne
veulent pas, en pleine quatrième
vague et au risque de la santé
de la population. Le Bloc
Québécois avait toutefois
l’obligation de s’y préparer et
nous sommes prêts. Le Bloc
Québécois va démontrer que sa
priorité est, justement, la
santé des Québécois et son
financement adéquat. Nous
défendrons la qualité de vie de
tous les aînés. Nous obligerons
à nouveau les partis fédéraux à
débattre de langue française, de
liberté d’expression, de culture
et des valeurs québécoises. Nous
allons promouvoir une relance
durable, créatrice de richesses
pour nos régions, et empreinte
de nationalisme économique. Nous
avons maintenant un bilan
irréprochable pour démontrer que
notre approche constructive de
propositions pour le Québec est
gagnante pour les Québécois »,
a fait valoir M. Blanchet.
Le Bloc Québécois condamne le
lancement d’élections
précipitées trois jours après
que l’administratrice en chef de
la santé publique du Canada, Dre
Theresa Tam, officialisait que
le Canada était en pleine
quatrième vague de la pandémie.
Le Bloc Québécois rappelle que
le 25 mai dernier, tous les
partis à la Chambre des
communes, incluant les libéraux
de M. Trudeau, ont voté en
faveur d’une motion du Bloc
Québécois précisant qu’il serait
« irresponsable » de tenir des
élections durant la pandémie et
qui demandait au gouvernement de
« tout
mettre en œuvre pour éviter que
les électeurs soient appelés aux
urnes ».
Les libéraux ont plutôt choisi
de dissoudre eux-mêmes le
Parlement que les électeurs
québécois avaient élu à peine 22
mois plus tôt.
«
Justin Trudeau n’a pas pris la
décision qu’un chef d’État se
serait imposée. Il nous reste
maintenant à tout faire pour
éviter que la santé d’une seule
personne ne soit compromise par
ce choix contraire à l’intérêt
public. Les Québécois, à qui les
libéraux imposent précipitamment
de porter à nouveau le chapeau
d’électeurs et d’électrices,
auront le dernier mot »,
a conclu M. Plamondon.
Source :
Équipe de Louis Plamondon |