« Justin Trudeau doit s’engager à ne pas
faire payer le Québec pour la centrale électrique Muskrat
Falls de Terre-Neuve » - Louis
Plamondon Sorel-Tracy, le 11 mars 2019 – Louis
Plamondon et le Bloc Québécois exigent que les contribuables
québécois n’aient pas à payer pour le fiasco du barrage
hydroélectrique Muskrat Falls, au Labrador.
« Ottawa a prêté 8 milliards
d’argent des contribuables à Terre-Neuve, en sachant qu’elle
n’arriverait pas à rembourser, pour un projet dont le seul
objectif était de faire de la concurrence déloyale à
Hydro-Québec. Le premier ministre Trudeau doit s’engager
formellement à ce que les Québécoises et les Québécois
n’aient pas à payer près de deux milliards de leurs poches
pour contribuer à ce fiasco conçu pour nous nuire »
a déclaré Louis Plamondon.
Muskrat Falls est un barrage hydroélectrique au Labrador,
conçu pour exporter de l’électricité vers les États-Unis via
un câble sous-marin pour contourner le Québec. Lors de
la signature de l’entente concrétisant le projet, en 2010,
le premier ministre terre-neuvien Danny Williams déclarait
que la province pourrait enfin «
s’affranchir de l’emprise géographique » du Québec.
L’ex-premier ministre Stephen Harper a offert à
Terre-Neuve des prêts garantis, sans quoi la province
n’aurait pu se permettre d’entamer la construction, ce que
l’Assemblée nationale du Québec a dénoncé à l’unanimité en
2011.
Or, les dépassements de coûts à répétition ont marqué la
construction de Muskrat Falls. En 2012, Ottawa a
offert 6,3 milliards $ en prêts garantis en cas de
non-solvabilité de Terre-Neuve, soulevant une nouvelle fois
la colère unanime de l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, le coût total du projet est passé à 12,7
milliards $ et la part prêtée par Ottawa a grimpé à 7,9
milliards $. Ces coûts pharaoniques contribuent à faire de
la dette de Terre-Neuve un obstacle sérieux à sa capacité de
payer pour le projet alors que la construction achève.
Tous les partis fédéralistes ont appuyé ce fiasco qui
vise à faire payer le Québec pour lui créer de toutes pièces
un rival sur le marché de l’énergie. C’est aussi ça, le prix
de confier la moitié de nos impôts aux bons soins de la
nation voisine !
Bureau du député Louis Plamondon |