« Les libéraux de Justin Trudeau : un bilan
de session peu reluisant» - Louis Plamondon
Ottawa, le 18 juin 2019 – À quelques jours de la fin des
travaux parlementaires jusqu’aux prochaines élections,
Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Louis
Plamondon, président du caucus du parti, ont dressé le bilan
de la session,
mais aussi du gouvernement Trudeau.
« D’abord, félicitations au
Québec d’avoir su débattre et légiférer en matière de
laïcité avec maturité et selon la volonté des Québécoises et
des Québécois. Maintenant, Ottawa doit prendre acte de
ce consensus québécois et s’engager à ne pas contester ni
soutenir de contestation de la loi de l’Assemblée nationale.
Pour ce qui est du bilan du gouvernement Trudeau, c’est un
échec économique sur toute la ligne. Ils ont abandonné nos
agriculteurs dans trois accords de libre-échange majeurs et
les indemnisations se sont transformées en promesse
électorale. Ils ont ajouté 16 milliards $ à la stratégie de
construction navale en écartant complètement le Québec
encore une fois. Ils abandonnent notre culture aux mains des
géants du Web. Finalement, qu’il s’agisse des libéraux ou
des conservateurs, Ottawa veut faire du Québec une carpette
devant ses intérêts pétroliers. Tant de bonnes raisons de
quitter la fédération canadienne qui ne sert pas les
intérêts du Québec », a déclaré Yves-François
Blanchet.
Au cours de la dernière session, le Bloc Québécois a été
le seul parti à appuyer la laïcité de l’État au Québec et la
Loi 21 récemment votée. Ses élus ont vertement dénoncé
l’investissement d’argent des contribuables dans l’oléoduc
Trans Mountain et dans les énergies fossiles. Dans l’affaire
SNC-Lavalin, le Bloc Québécois a été le seul à réclamer une
entente pour de sauver les milliers d’emplois au Québec
plutôt qu’alimenter une chicane partisane. Il a été le seul
à faire campagne pour que les producteurs sous gestion de
l’offre obtiennent les indemnisations promises pour les
accords de libre-échange alors qu’aucune somme d’argent n’a
été budgétée malgré les promesses libérales. Les bloquistes
ont également été les seuls à réclamer la pleine part du
Québec des contrats de la stratégie de construction navale
et l’inclusion de la Davie comme partenaire à part entière.
Le Bloc Québécois a déposé des projets de loi visant à
faire de la connaissance suffisante du français une
condition pour l’obtention de la citoyenneté au Québec et
pour enclencher un processus vers l’obtention d’un rapport
d’impôt unique administré par Québec. Le Bloc a également
débattu de son projet de loi visant à faire des retraités
des créanciers prioritaires en cas de faillite de leur
ancien employeur ainsi que pour imposer la loi 101 aux
entreprises sous juridiction fédérale et faciliter le
retrait préventif pour les femmes enceintes.
« Nous sommes une petite équipe
de dix. Dix sur 78 au Québec. Dix sur 338 à la Chambre des
communes. Et il n’y a que ces dix députés pour qui les
intérêts du Québec ne sont pas négociables. En
octobre, nous serons plus nombreux. Nous travaillerons
encore plus fort sur ce qui préoccupe et interpelle les
Québécois. Le Québec sera enfin plus fort », a
fait valoir Louis Plamondon.
« Il faut que le Québec reprenne
pied au Parlement canadien. Il nous faut des députés
québécois qui vont faire entendre le Québec et qui
n’accepteront aucun compromis en ce qui concerne son avenir.
Les Québécois veulent qu’on se tienne ensemble et debout. Et
ce que le Québec veut, le Bloc le veut », a
conclu Yves-François Blanchet.
Bureau du député Louis Plamondon |