Programme d’investissement pour fermes
laitières : Complètement insuffisant ! - Louis
Plamondon Sorel-Tracy le 12 septembre 2017 – Louis
Plamondon, député de Bécancour—Nicolet—Saurel dénonce
l’abandon des producteurs laitiers québécois par le
gouvernement canadien alors que le programme de compensation
devant pallier les pertes liées au libre-échange
Canada-Europe connaît des ratés majeurs qui s’ajoutent à
l’insuffisance des sommes d’argent débloquées.
« Le gouvernement abandonne à
nouveau les producteurs de lait québécois. D’abord, il a
négocié un accord de libre-échange avec l’Europe dans lequel
il ouvre grand la porte de notre marché des fromages fins
aux étrangers. Et ensuite, il se moque des producteurs
avec un programme de compensation insuffisant et inadapté.
C’est un programme improvisé, des sommes d’argent épuisées
en une semaine et des producteurs laissés pour compte. C’est
inacceptable! », a déclaré Louis Plamondon.
Le gouvernement Trudeau a consenti un maigre 250 M$ sur
cinq ans à être partagés entre les producteurs laitiers du
Québec et des provinces canadiennes peut importe s’il y a
des pertes liées à l’AECG pour moderniser leurs équipements.
Les producteurs laitiers pouvaient soumettre leurs projets
de modernisation à Ottawa à partir du mardi 22 août au
matin.
Or, le gouvernement a subitement mis fin à la période de
demandes dès le 29 août alors que le nombre de projets
soumis outrepassait largement les sommes disponibles pour
l’année. Ce programme devait indemniser les
producteurs en contrepartie de l’ouverture de parts de
marché aux Européens dans le cadre de l’Accord économique et
commercial global (AECG) entre le Canada et l’Europe.
Or, le gouvernement canadien avait promis 2,4 milliards
sur 15 ans pour les producteurs laitiers et fromagers pour
compenser leurs pertes dans ses négociations de
libre-échange. Encore une fois des promesses brisées du
gouvernement canadien aux agriculteurs québécois.
Louis Plamondon a rappelé que le Québec agricole est de
loin le plus grand perdant de l’AEGC lorsque comparé aux
provinces canadiennes. « C’est une
industrie essentiellement québécoise que le Canada a choisi
de sacrifier dans ses négociations avec l’Europe et ce sont
nos producteurs qui souffriront de l’insuffisance des
compensations. Ottawa doit dès maintenant rendre
disponible l’ensemble des sommes prévues sur cinq ans, puis
s’engager à augmenter l’enveloppe totale jusqu’à pleine
compensation des pertes de tous les producteurs québécois.
Il s’agit de l’argent des Québécois et il revient de droit
aux agriculteurs de chez nous qui ont été floués »,
a conclu le député du Bloc Québécois.
« En somme, tout porte à croire
qu’Ottawa s’apprête à présenter un budget qui cherchera à
combler les faiblesses du Canada en innovation plutôt que de
stimuler nos forces, un budget qui étrangle les provinces au
profit de micro-programmes en santé qui viennent
déstructurer le réseau et centraliser la prise de décision,
un budget qui oublie nos régions et leurs besoins. Mais tant
et aussi longtemps que la nation voisine prendra pour nous
des décisions fiscales aussi majeures, les Québécoises et
Québécois ne connaîtront jamais la pleine mesure de leur
potentiel », a conclu Louis Plamondon.
Le détail des attentes budgétaires présentées par le Bloc
Québécois est disponible pour consultation à cette adresse :
http://www.blocquebecois.org/AB_2017
Bureau du député Louis Plamondon |