Supplément de revenu garanti :
« 10 % des aînés les plus démunis de
Bécancour — Nicolet — Saurel abandonnés par Ottawa »
- Louis PlamondonSorel-Tracy, le 26 mai
2016 – Une enquête de Statistique Canada commandée par le
Bloc Québécois révèle que 10 % des personnes âgées parmi les
plus démunies de Bécancour — Nicolet — Saurel ne reçoivent
pas le Supplément de revenu garanti (SRG) auquel elles ont
droit.
« La solution est
pourtant simple: inscrire automatiquement au SRG ceux qui y
ont droit en vertu de leur déclaration de revenus. Le
fédéral refuse malgré les demandes incessantes et les
nombreux projets de loi présentés par le Bloc Québécois
depuis 2007. C’est inacceptable, ceux qui sont pénalisés
sont des aînés vivant dans la précarité, souffrant souvent
d’isolement, qui manquent parfois de réseau ou de ressources
», a fait valoir le député de Bécancour — Nicolet — Saurel,
Louis Plamondon. « Si vous croyez être admissible au SRG
sans en bénéficier ou si vous connaissez quelqu'un qui y a
droit mais ne le reçoit pas, n’hésitez pas à me contacter »,
a ajouté le député du Bloc Québécois.
L’étude démontre que dans les seules dix
circonscriptions représentées par des élus bloquistes, près
de 13 000 personnes ont droit au SRG mais ne le reçoivent
pas, faute d’en avoir fait la demande. À l’échelle du
Canada, ce nombre frôle les 450 000 personnes, soit 19 %.
Il y a dix ans, le Bloc Québécois a fait
campagne pour inscrire 42 000 personnes au SRG. La formation
politique avait initié un comité parlementaire qui avait
formulé une série de recommandations, dont la principale
consistait à ce que le gouvernement inscrive automatiquement
au SRG les personnes qui y ont droit à l’âge de 65 ans, sur
la base de leur déclaration de revenus. Le gouvernement
canadien s’y refuse toujours, affirmant que l’Agence du
revenu du Canada enfreindrait la confidentialité des
renseignements en les échangeant avec le ministère de
l’Emploi et du Développement social.
« Le fédéral se
cherche des prétextes pour ne pas agir. La loi permet des
échanges de renseignements si c’est dans l’intérêt public et
à l’avantage des personnes ciblées. J’en rencontre
quotidiennement, des personnes âgées qui vivent dans la
précarité. J’invite la ministre du Revenu à faire de même ;
elle constatera que c’est en effet dans l’intérêt public
d’aider nos aînés à vivre dignement », a conclu
M. Plamondon.
Source: Bureau du député Louis
Plamondon |