Politique de l'aéronautique
« L’absence de politique de
l’aéronautique du fédéral fait mal à l’industrie québécoise
» - Louis Plamondon
Sorel-Tracy, le jeudi 14 mai 2015 – Le Bloc
Québécois presse le gouvernement de mettre fin à son abandon
de l’industrie aéronautique et de mettre en place une
véritable politique de l’aéronautique, fleuron de l’économie
québécoise. « N’en déplaise au
gouvernement conservateur, le laisser-faire, les slogans
creux et la pensée magique ne sont pas des politiques.
Depuis plusieurs années, le Bloc propose au gouvernement de
mettre sur pied une politique aéronautique qui assurerait
aux entreprises un soutien fiable et prévisible leur
permettant ainsi de planifier à l’avance leur développement.
Face au désintérêt des politiciens des partis fédéralistes,
le Bloc a même présenté sa propre politique, fort bien reçue
par l’industrie », a rappelé le député de
Bas-Richelieu – Nicolet - Bécancour, Louis Plamondon.
Loin de présenter une politique de l’aéronautique, les
Conservateurs ont d’abord suspendu le principal programme
d’aide à l’industrie, Partenariat Technologique Canada, puis
ils ont tenté de l’abolir carrément, pour en fin de compte
le remettre en place, mais avec une enveloppe diminuée.
« Actuellement, le financement
fédéral est imprévisible et se fait au cas par cas, avec peu
de barèmes. Ottawa peut participer à 1 % comme à 30 % du
projet. L’industrie souffre de cette incertitude. Nos
entreprises ne pourront amortir les coûts du développement
des appareils que si elles investissent le marché mondial.
Or, le soutien du gouvernement fédéral en matière de
financement des ventes est bien moindre que celui des autres
pays. Pourtant, l’Accord sectoriel sur les crédits à
l’exportation d’aéronefs civils est entrée en vigueur le 1er
février 2011 et il confirme en quelque sorte la légalité de
l’aide aux ventes à l’exportation des appareils »,
a ajouté monsieur Plamondon.
Le Bloc continuera à pousser le dossier pour faire fléchir
les Conservateurs, qui nuisent terriblement au Québec par
leur déni de la réalité de ce secteur névralgique pour le
Québec. « Si l’on veut assurer la
survie et le développement à long terme de notre industrie,
c’est aujourd’hui qu’il faut investir», a conclu
Louis Plamondon.
Source : Bureau du député Louis
Plamondon |