Le gouvernement conservateur se range aux
arguments du Bloc Québécois
Ottawa, le mercredi 26 septembre 2012 – « Depuis des années,
le gouvernement conservateur a fait des promesses quant à
une aide financière pour soutenir les familles et les
proches de victimes d’actes criminels. Après avoir
tergiversé et ridiculisé les propositions concrètes du Bloc
Québécois, voilà qu’il s’est finalement rangé à nos
arguments en déposant le projet de loi C-44, Loi visant à
aider les familles dans le besoin. C’est une victoire pour
le Bloc Québécois puisque le gouvernement reprend
pratiquement tous les éléments de nos projets de loi
présentés précédemment », a affirmé le député de
Bas-Richelieu – Nicolet - Bécancour, Louis Plamondon.
Le député du Bloc Québécois a rappelé que Maria Mourani,
députée d’Ahuntsic et porte-parole du Bloc Québécois en
matière de Sécurité publique, a déposé à la Chambre des
communes le projet de loi C-376, le 5 décembre dernier. Il
s’agissait de la reprise du projet de loi C-343, mort au
feuilleton, présenté par le Bloc Québécois en mars 2010. Ce
projet de loi avait reçu l’appui de tous les députés de
l’opposition lors d’un vote en deuxième lecture à la Chambre
des communes. Seuls les députés conservateurs s’y étaient
opposés, malgré l’appui de l’Association Plaidoyer-Victimes
ainsi que de l’Association des familles de personnes
assassinées ou disparues, dont son président de l’époque,
Pierre-Hugues Boisvenu. « Pour mémoire, rappelons qu’avant
d’être nommé sénateur, M. Boisvenu avait collaboré à
concevoir notre projet de loi et l’avait appuyé activement
en dénonçant notamment l’inaction du gouvernement
conservateur, le 17 avril 2009 », a signalé pour sa part
Maria Mourani.
La proposition du Bloc Québécois était simple : accorder un
soutien financier aux familles de victimes d’actes
criminels, notamment par des amendements au Code canadien du
travail et aux règles de l’assurance-emploi, en introduisant
un congé pour raisons familiales. Le projet de loi du Bloc
Québécois proposait également, dans les cas où cela
s’avérait nécessaire, que les prestations accordées aux
familles puissent s’échelonner sur une période pouvant aller
jusqu’à 52 semaines.
« La mesure du gouvernement est moins généreuse que notre
projet de loi, notamment en ce qui a trait à la période de
prestation et au montant maximal qui peut être versé aux
familles durement éprouvées suite à un acte criminel.
Cependant, il n’y a pas lieu de faire attendre davantage les
parents qui souffrent et c’est pourquoi nous appuierons le
projet de loi C-44 », a conclu Louis Plamondon.
Source : bureau du député Louis
Plamondon |