LE BLOC QUÉBÉCOIS DÉPOSE UN PROJET DE LOI
POUR ABROGER LA LOI SUR LA CLARTÉ
Ottawa, jeudi 25 octobre 2012 – « Les
Québécoises et les Québécois forment une nation et cette
nation a été formellement reconnue par la Chambre des
communes le 27 novembre 2006. Il est temps d’en reconnaître
tous les attributs, dont le droit inaliénable à
l’autodétermination. C’est pourquoi le Bloc Québécois dépose
un projet de loi qui abroge la loi fédérale sur la clarté »,
a déclaré le député de Bas-Richelieu – Nicolet - Bécancour,
Louis Plamondon, en compagnie du chef du Bloc Québécois,
Daniel Paillé.
« Par l’adoption de la Loi de clarification, en 2000, le
gouvernement fédéral s’est arrogé unilatéralement le droit
de s’ingérer dans le processus démocratique au cœur même de
la démarche souverainiste. Pire, il s’est posé en juge et
partie quant à ce qui constitue une majorité claire et une
question claire, se laissant toute la latitude de refuser de
reconnaître la validité d’un référendum gagnant », a
expliqué le député du Bloc Québécois.
« Le 31 mars dernier, le Bloc Québécois a reçu de ses
membres le mandat renouvelé de mettre davantage d’emphase
sur l’avenir de la nation québécoise et, évidemment, sur la
question de la souveraineté du Québec. C’est d’ailleurs ce à
quoi je me suis attelé dès mon élection à titre de chef du
Bloc Québécois, en décembre 2011. Permettre que l’Assemblée
nationale, et conséquemment le gouvernement du Québec,
dispose de toute la liberté pour consulter sa propre
population selon ses propres lois par référendum s’inscrit
directement dans cette démarche », a pour sa part signalé
Daniel Paillé.
« Le Bloc Québécois, à l’instar de tous les partis à
l’Assemblée nationale, n’a jamais accepté la préséance de la
Loi de clarification sur les lois québécoises. L’élection
par les Québécoises et les Québécois d’un gouvernement
souverainiste à l’Assemblée nationale rappelle toutefois
l’aberration que constitue cette loi hors-norme. Il y a donc
tout lieu de corriger une fois pour toute cette anomalie.
Notre projet de loi est simple et sans ambigüité : il ne
comporte qu’un article. C’est tout simplement la conséquence
de la reconnaissance formelle du droit d’un peuple, la
nation québécoise, à disposer de lui-même », a ajouté le
chef du Bloc Québécois.
« J’appelle les parlementaires de tous les partis à être
conséquents avec la reconnaissance de la nation québécoise
et à appuyer le projet de loi abrogeant la Loi de
clarification. L’on ne peut reconnaître une nation mais
refuser d’en reconnaître les attributs inhérents » a conclu
Louis Plamondon.
Source : bureau du député Louis Plamondon |