Projet de loi
sur la réforme démocratique
« Le
gouvernement Conservateur
marginalise le Québec !»
– Louis Plamondon
Ottawa, jeudi 27 octobre 2011 –
« Alors qu’il se targuait,
encore récemment, d’avoir
reconnu la nation québécoise,
voilà que le gouvernement Harper
a déposé aujourd’hui un projet
de loi qui aura pour effet de
marginaliser le Québec dans
l’ensemble canadien, en
réduisant son poids politique à
la Chambre des communes. Une
fois adopté, ce projet de loi
ferait passer le poids politique
du Québec de 24,35 % de 23,08%
et ce, dès la prochaine
élection.
Le refus du
gouvernement conservateur de
reconnaître la nécessité pour le
Québec de bénéficier d’un statut
particulier quant à son poids
politique nous montre que le
gouvernement de Stephen Harper
accorde bien peu de valeur à la
reconnaissance de la nation
québécoise. De plus, en excluant
du calcul la population des
trois territoires, les
conservateurs ne respectent même
pas le poids démographique du
Québec, contrairement à ce
qu’ils prétendent », a déploré
le chef parlementaire par
intérim du Bloc Québécois et
porte-parole en matière de
Réforme démocratique, Louis
Plamondon.
« Rappelons que l’Assemblée
nationale du Québec a adopté
plus d’une motion unanime
exigeant que le que gouvernement
fédéral renonce à déposer tout
projet de loi qui aura pour
effet de diminuer le poids
politique du Québec. Encore une
fois, le gouvernement Harper
fait fi des consensus québécois
! Garder le poids politique
actuel est un minimum en
considération des concessions
répétées du Québec depuis les
quelques 150 dernières années
et, surtout, de la nécessité
pour le Québec de disposer des
outils qui lui permettent de
préserver sa différence », a
déclaré le chef parlementaire
par intérim du Bloc Québécois.
« Enfin, on peut aussi se
questionner sur la pertinence
d’un projet de loi qui non
seulement ne respecte pas le
poids politique du Québec mais
qui, en plus, fait augmenter le
nombre total de députés à la
Chambre des communes. Alors que
le gouvernement Harper sabre
dans les programmes et les
services à la population pour
des raisons de restrictions
budgétaires, il augmente le
nombre de sièges à la Chambre
des communes, ce qui entraînera
forcément des coûts. Encore une
fois, on constate que les
priorités du gouvernement Harper
sont dictées par des intérêts
partisans, ce projet de loi
avantageant l’Ontario et les
provinces de l’Ouest » a conclu
Louis Plamondon. |