« C'est une insulte aux Québécois ! »
- Louis Plamondon
Vendredi 24 juin 2011, (Jean Doyon) - Le député de
Bas-Richelieu - Nicolet - Bécancour, Louis Plamondon trouve
inadmissible que les parlementaires siègent pendant la fête
nationale du Québec, qui se penche depuis lundi sur une loi
de retour au travail, dans le conflit qui sévit chez Postes
Canada, pour légiférer la fin du lock-out imposé par la
partie patronale il y a dix jours.
Mercredi soir, Postes Canada et le Syndicat des travailleurs
et travailleuses des postes (STTP) ont annoncé ne pas être
parvenus à conclure une entente et que les négociations
avaient été rompues.
Faute d'entente entre les partis politiques tout comme chez
les parties impliquées, les parlementaires étaient
contraints de fêter la Saint-Jean-Baptiste à la Chambre des
communes.
La motion (lire la motion complète plus bas), du député
Plamondon, qui devait obtenir l’appui unanime de la Chambre
pour être adoptée, prévoyait un arrêt du débat jeudi soir
vers 18h et une reprise samedi matin à 8h.
« C'est une insulte aux Québécois que de siéger pendant leur
fête nationale, déclarait Louis Plamondon. Je suis certain
que si ce projet de loi avait eu lieu la semaine prochaine,
on se serait arrêté pour la fête du Canada. Alors, cette
chambre a reconnu la nation québécoise et elle doit agir en
conséquence. C'était très facile pour les trois leaders en
chambre avant de commencer leurs discussions sur le temps
alloué pour le projet de loi, de mettre ça unanimement sur
la table, on respecte la fête nationale du Québec. »
La Motion :
Monsieur le président, puisque le 24 juin est la journée de
la Fête nationale du Québec et puisque cette Chambre a
reconnu que les Québécoises et les Québécois forment une
nation, je demande le consentement unanime pour l’adoption
de la motion suivante :
Que, nonobstant tout article du Règlement, ordre de la
Chambre ou usage habituel de la Chambre, le Président
interrompe les délibérations sur l’Affaire émanant du
gouvernement no 3 à 17 h 30; mette immédiatement aux voix,
sans autre débat, toute question nécessaire pour disposer de
la motion; et que la Chambre suspende ses travaux dès que
l’on aura disposé de ladite motion jusqu’au 25 juin, à 8
heures. |
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