Projet de loi sur l’élimination de la
libération au sixième de la peine
VICTOIRE DU BLOC QUÉBÉCOIS
PRÈS DE QUATRE ANS APRÈS SA PREMIÈRE PROPOSITION
Ottawa, mercredi 16 février 2011 – « Près de
quatre ans après que le Bloc Québécois l’ait demandé pour la
première fois, un projet de loi visant l’élimination de la
libération au sixième de la peine a finalement été adopté
par la Chambre. Le gouvernement conservateur, qui s’est
finalement rendu aux arguments du Bloc Québécois après tout
ce temps en proposant le projet de loi C-59 largement
inspiré du nôtre, a malheureusement changé son fusil
d’épaule trop tard pour éviter la libération hâtive de
Vincent Lacroix après seulement 15 mois de prison pour sa
condamnation de 13 ans au criminel », a indiqué le président
du caucus du Bloc Québécois et député de Bas-Richelieu –
Nicolet – Bécancour, Louis Plamondon.
« Rappelons que tout cela aurait pu se faire bien plus
rapidement si, en premier lieu, les conservateurs avaient
appuyé notre projet de loi. L'entêtement du gouvernement de
Stephen Harper à accorder la priorité aux intérêts de son
parti au détriment de ceux des populations québécoise et
aussi canadienne a encore entraîné des conséquences
inacceptables. Par pur calcul politique, les conservateurs
ont refusé le 15 septembre 2009 et une deuxième fois le 4
mars 2010 d'appuyer notre proposition d'adopter en mode
accéléré le projet de loi C-434 abolissant les libérations
au sixième de la peine. C’est à cause de l'esprit partisan
des conservateurs que Vincent Lacroix n’est plus derrière
les barreaux. Heureusement, le Bloc Québécois a finalement
réussi à leur faire entendre raison pour qu’une telle chance
ne soit pas donnée à d’autres criminels à cravate », a
enchaîné Louis Plamondon.
« Du côté des libéraux et du NPD, le bilan n’est pas plus
reluisant. Après les conservateurs, c’est leur tour de
tenter de faire de l’obstruction en votant contre le projet
de loi C-59. Les libéraux et les néo-démocrates prétendent
qu’ils veulent étudier plus longuement le projet de loi.
Pourtant, il s’agit d’une mesure extrêmement simple.
Appuient-ils, oui ou non, l’élimination de la libération au
sixième de la peine? Sous prétexte qu’ils n’ont pas eu assez
de temps, les libéraux et les néo-démocrates font exactement
la même chose que les conservateurs et agissent par pur
esprit partisan », a conclu Louis Plamondon.
Source : Bureau du député Louis
Plamondon |