Rétablissement de l’appellation « royale » pour
la marine et l’aviation
« Le gouvernement Harper fait un retour en arrière
afin de se rapprocher de la monarchie ! »
--Louis Plamondon et Jean-François Fortin
Ottawa, mardi 16 août 2011 –« Alors que l’épithète « royale
» associé à l’aviation et la marine avait été aboli en 1968,
voilà que le gouvernement Harper décide, sans qu’il n’y ait
eu de demandes à cet effet, de ramener cette appellation
abandonnée depuis 40 ans pour désigner l’aviation et la
marine. Non seulement le retour à l’étiquette « royale » a
des coûts mais, en plus, il a pour objectif caché de raviver
les liens entre le gouvernement canadien et la monarchie
britannique. En terme de priorités parlementaires, le
gouvernement conservateur peut difficilement faire pire ! Il
faut croire que la visite du prince William et de son épouse
Kate Middleton a eu tout un effet sur le Premier ministre
Harper ! », a déclaré le chef par intérim du Bloc Québécois
et député de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, Louis
Plamondon.
«Pendant que le gouvernement conservateur sabre dans la
fonction publique fédérale sous prétexte de réduire le
déficit et au lieu d’utiliser les budgets de manière
sensible afin d’aider les soldats revenant de mission et
leurs familles, le ministre de la Défense, Peter Mackay,
annonce un changement d’appellation complètement inutile,
qui entraîne des coûts faramineux. Il est malheureux de
constater que le gouvernement conservateur a pris une
décision idéologique, motivée par le désir de faire plaisir
à sa base militante plus traditionnelle qui est resté
attachée à la monarchie britannique » a dénoncé le
porte-parole en matière de Défense et député de
Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François
Fortin.
« Compte tenu que les néo-démocrates se sont déjà
positionnés dans le passé contre la monarchie, on se serait
attendu à une sortie virulente de leur part. Le leader
parlementaire du NPD, Thomas Mulcair, a plutôt réagit
mollement à l’annonce, se contentant de dire qu’elle aura
pour effet de diviser le Canada. On sent que le NPD marche
sur des œufs, ne voulant déplaire ni aux pro-monarchistes du
Canada, ni aux Québécoises et Québécois, peu enclins à se
réjouir du retour d’un vestige de l’époque colonialiste» a
conclu Louis Plamondon. |
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