«LES CONSERVATEURS DOIVENT RESPECTER LA
VOLONTÉ DE LA CHAMBRE ET ABOLIR LE DÉLAI DE CARENCE À
L’ASSURANCE-EMPLOI»
– Louis Plamondon
Ottawa, lundi 29 mars 2010 – « Les travailleuses et les
travailleurs ont obtenu une victoire importante avec
l’adoption mercredi dernier, à l’étape du rapport, du projet
de loi du Bloc Québécois C-241 sur l’abolition du délai de
carence des prestations de l’assurance-emploi. Le chemin
parcouru sera toutefois inutile si le projet de loi
n’obtient pas la recommandation royale. J’invite donc le
gouvernement à poser un geste constructif en faveur des
travailleuses et des travailleurs affectés par la crise
économique et financière, et à respecter la volonté
démocratique de la Chambre en permettant au projet de loi de
poursuivre son chemin », a déclaré le député de
Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon.
Son collègue député de Brome–Missisquoi, Christian Ouellet,
qui a déposé le projet de loi, rappelle que le système
d’assurance-emploi s’est constamment éloigné de son but
premier depuis les années 1990 et que les modifications
soutenues par le Bloc Québécois visent non seulement à
ramener l’assurance-emploi au service des travailleuses et
des travailleurs, mais en même temps à l’adapter à leurs
besoins actuels. « Dans sa forme actuelle, le régime
pénalise les travailleuses et les travailleurs qui perdent
leur emploi en leur imposant un délai de carence de deux
semaines. Un tel délai ne concorde pas avec les finalités
pour lesquelles le régime a été conçu. Le gouvernement
conservateur doit comprendre qu’une réforme est nécessaire
et qu’elle commence par l’abolition de cette flagrante
injustice à l’égard des propriétaires légitimes de la caisse
d’assurance-emploi », a expliqué Christian Ouellet.
« Il y a un consensus très fort au Québec pour réclamer des
modifications importantes au système d’assurance-emploi.
L’abolition du délai de carence est une mesure urgente parce
qu’elle prive de revenus les travailleuses et les
travailleurs qui se retrouvent sans emploi, au moment où
l’économie a particulièrement besoin d’être stimulée par la
consommation. En cette période d’instabilité économique, une
telle absence de sensibilité est inadmissible. Les rares
travailleuses et travailleurs qui parviennent à toucher des
prestations d’assurance-emploi n’ont certainement pas besoin
d’un fardeau supplémentaire comme celui du délai de carence
et c’est pourquoi le vote d’aujourd’hui est une bonne
nouvelle », a conclu monsieur Plamondon.
Renseignements : Bureau du député Louis
Plamondon |