La motion du Bloc Québécois sommant Ottawa d’abandonner son
projet est battue
« Les partis fédéralistes sont
clairs : le modèle pancanadien de règlementation des valeurs
mobilières sera imposé au Québec »
– Louis Plamondon
Ottawa, mardi 15 juin 2010 – « Le Bloc Québécois a encore
une fois offert l’occasion au gouvernement de respecter les
demandes minimales du Québec, mais les conservateurs, tout
comme les libéraux, ont choisi une autre fois de dire NON au
Québec », a constaté le député de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour,
Louis Plamondon en commentant le rejet en Chambre de la
motion du Bloc Québécois qui réclamait qu’Ottawa mette fin à
son projet de créer une commission pancanadienne des valeurs
mobilières.
« Les parlementaires à l’Assemblée nationale ont voté
unanimement en faveur du maintien du système actuel. La
Banque mondiale et l’OCDE soutiennent toutes deux que le
système actuel est performant et il a par ailleurs été
démontré que le système en place est moins coûteux que celui
que les conservateurs cherchent à nous imposer. Partout au
Québec, dans les milieux concernés, les gens affirment qu’il
est inutile de modifier le système actuellement en place
puisque celui-ci fonctionne très bien. Pourtant, les
conservateurs vont de l’avant. Ils continuent à s’appuyer
sur des déclarations farfelues, soutenant par exemple que
cette commission pancanadienne préviendra des fraudes comme
celle orchestrée par le financier Earl Jones. Ils nous
imposent leurs valeurs et leurs priorités qui sont
contraires aux intérêts du Québec. Ils démontrent encore une
fois à quel point le fédéralisme est dommageable pour le
Québec », a déploré monsieur Plamondon.
« Le Québec en entier s’est mobilisé pour faire comprendre
clairement qu’il refuse cette nouvelle invasion par Ottawa
dans les champs de compétences du Québec. Malgré tous les
avertissements provenant de l’Assemblée nationale et de la
société civile, le gouvernement conservateur s’obstine. Il
s’entête à imposer son modèle, peu importe les spécificités
du marché québécois et les répercussions que sa démarche
entraînera au Québec. Le pire, c’est que Michael Ignatieff
démontre le même désintérêt à l’égard de la volonté du
Québec, puisque les libéraux sont eux aussi en faveur d’une
commission pancanadienne. Ceci démontre à nouveau que,
conservateurs ou libéraux, Stephen Harper ou Michael
Ignatieff, ça restera toujours du pareil au même en ce qui
concerne le Québec. Encore une fois, le fédéralisme démontre
qu’il n’a que faire des priorités du Québec, de ses valeurs
ou de ses compétences. C’est le moule canadien que les
partis fédéralistes veulent imposer au Québec, que ça lui
plaise ou non », a conclu Louis Plamondon.
Renseignements : Bureau du député Louis
Plamondon |