LE GOUVERNEMENT HARPER CHOISIT LA FUITE
Ottawa, lundi 4 janvier 2010 – Devant la
décision du gouvernement Harper de suspendre les travaux
parlementaires jusqu’au 3 mars, le député de Bas-Richelieu-Nicolet—Bécancour,
Louis Plamondon a dénoncé l’hypocrisie et le manque de
respect du gouvernement conservateur qui, plutôt que
d’affronter la réalité, préfère fuir ses responsabilités en
prorogeant le Parlement.
« Au lieu de poursuivre la session et de laisser les députés
continuer les travaux, le gouvernement Harper se lance dans
une autre de ses combines qui va paralyser le Parlement
jusqu’au mois de mars. Cette décision constitue un grave
affront à la démocratie, c’est vraiment du grand Harper! Le
Parlement fonctionnait correctement et tout se déroulait
bien également dans les comités. Le gouvernement
conservateur n’a aucune raison légitime de suspendre les
travaux parlementaires », a déclaré le député.
« Dans les dernières semaines avant les Fêtes, le comité
spécial sur l’Afghanistan a mis au jour des faits troublants
sur le sort des prisonniers afghans. Le gouvernement de
Stephen Harper, sérieusement affecté par ces révélations,
cherche maintenant à proroger le Parlement pour se défiler
et cacher une vérité qu’il ne veut pas assumer. Nous savons
de plus que les libéraux avaient donné carte blanche au
gouvernement pour une période d’au moins un an. Le
gouvernement Harper aurait dû faire preuve de bonne foi et
travailler de concert avec l’ensemble des parlementaires
pour faire fonctionner la Chambre, mais sa vraie nature
penche plutôt vers les manigances et la dissimulation, et
ça, ça ne sert absolument personne sauf lui-même », a
poursuivi monsieur Plamondon.
« De tels gestes participent d’une stratégie de la fuite
prônée par les conservateurs depuis nombre d’années :
pensons à la dissolution de la Chambre en 2008 par le
gouvernement Harper, qui avait violé sa propre loi pour
déclencher hâtivement des élections; pensons également à la
prorogation du Parlement l’an dernier qui visait à éviter un
gouvernement de coalition. C’est devenu une tradition pour
Harper : au lieu de faire face à la musique, il proroge », a
conclu Louis Plamondon.
Renseignements : Bureau du député Louis Plamondon |