LE BLOC QUÉBÉCOIS DÉPLORE LA PLACE MINIME
RÉSERVÉE AU FRANÇAIS AUX JEUX OLYMPIQUES DE VANCOUVER
Ottawa, mercredi 17 février 2010 – Le député
de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon déplore
la place minime réservée à la langue française lors de la
cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Vancouver.
« La présence du français a fait défaut lors
de la cérémonie d’ouverture. C’est affligeant. Bien
que les Jeux olympiques de Vancouver aient lieu dans un pays
qui abrite deux nations, la nation québécoise et la nation
canadienne, force est de constater que ces jeux sont avant
tout anglophones et ″canadian″. Ce n’est pas
étonnant. Le message que le Canada nous envoie à répétition,
c’est que la nation québécoise, une nation à majorité
francophone, n’a pas sa place au sein de la fédération
canadienne. Cette situation nous fait également prendre
conscience que, pour le Canada, le français est devenu une
langue quasi-folklorique, une simple composante du
multiculturalisme à la canadienne »,
a déclaré Louis Plamondon.
« Pour que les Québécoises et les Québécois
puissent vivre les jeux en français, qui est l’une des
langues officielles du Comité international olympique, il ne
faut pas se contenter de traduire les panneaux et les
discours. Il faut en faire beaucoup plus, il faut une
volonté politique claire et ferme, et ça, ce n’est
visiblement pas le cas du gouvernement Harper dans ce
dossier. Bien qu’il se targue de respecter la nation
québécoise, où la langue française est parlée par la grande
majorité de la population, ce gouvernement n’est pas à la
hauteur quand il s’agit de poser des gestes concrets. Depuis
un an, nous questionnons le ministre du Patrimoine et des
Langues officielles, James Moore, sur ce sujet, et il nous
répond invariablement que tout va bien, que ces jeux seront
les jeux les plus bilingues de l’histoire. Or, il faut bien
se rendre à l’évidence : ou il a échoué dans sa capacité
d’influencer les organisateurs ou bien c’était de la poudre
aux yeux des francophones. Pour couronner le tout, alors
qu’il serait encore temps d’agir et d’exiger plus de
français pour la cérémonie de clôture, le gouvernement
conservateur s’en lave les mains et affirme qu’il ne lèvera
pas le petit doigt », a poursuivi le député.
Le commissaire aux langues officielles,
Graham Fraser, a lui aussi déploré le peu de place fait au
français lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux
olympiques de Vancouver. Selon monsieur Plamondon, « les
efforts qui ont été faits sont largement insuffisants. Le
gouvernement conservateur aurait dû intervenir plus
fermement pour que l’apport du Québec et la langue française
soient dûment représentés à ces jeux », a-t-il conclu.
Renseignements : Bureau du député Louis
Plamondon |