Abolition des deux semaines d’attentes
Le gouvernement HARPER tourne le dos aux
travailleurs et aux travailleuses
Ottawa, jeudi 29 avril 2010 – «En refusant de
donner la recommandation royale au projet de loi C-241 du
Bloc Québécois sur l’abolition du délai de carence à
l’assurance-emploi, le gouvernement minoritaire conservateur
affiche une indifférence sans nom à l’égard des
travailleuses et des travailleurs affectés par la crise
économique, en plus de manquer de respect envers la volonté
démocratique de la majorité parlementaire à la Chambre des
communes, qui a appuyé le projet de loi du Bloc Québécois.
C’est une attitude incompréhensible!» a lancé député de
Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, Louis Plamondon
Depuis les années 1990, les critères d’admissibilité du
régime d’assurance-emploi ont été considérablement
resserrés, de telle sorte que les chômeuses et les chômeurs
sont de moins en moins nombreux à avoir accès aux
prestations d’assurance-emploi. Ainsi, les rares
travailleurs qui parviennent à se qualifier doivent
observer, en plus des délais administratifs qui dépassent
souvent un mois, un délai de carence supplémentaire de deux
semaines, et ce, alors même qu’ils se retrouvent dans une
situation extrêmement précaire. Le projet de loi du Bloc
Québécois propose d’abolir cette injustice. Malheureusement,
en bloquant C-241 et en l’empêchant de passer au Sénat, le
gouvernement Harper tourne carrément le dos aux
travailleuses et aux travailleurs qui perdent leur emploi.
Les deux premières semaines de chômage sont les plus
traumatisantes dans le malheur d’une perte d’emploi. Il est
injuste que des travailleuses et des travailleurs en
difficulté se fassent imposer un fardeau supplémentaire et
c’est pourquoi les trois partis d’opposition ont fait front
commun pour l’abolition du délai de carence.
Malheureusement, le gouvernement Harper se ferme les yeux et
ignore la volonté de la majorité parlementaire. Alors qu’il
avait la chance de poser un geste constructif pour les
travailleuses et les travailleurs, sur une initiative du
Bloc Québécois, le gouvernement minoritaire conservateur
nous montre encore une fois son vrai visage : il choisit la
mauvaise foi et rejette une mesure qui serait directement
venue en aide aux gens qui perdent leur emploi. «C’est
inadmissible! » a conclu Louis Plamondon.
Renseignements : Bureau du député Louis Plamondon |