Tournée estivale des députés du Bloc Québécois
LA COALITION LIBÉRALE-CONSERVATRICE VA À
L'ENCONTRE DES INTÉRÊTS DU QUÉBEC
Sorel-Tracy, vendredi 3 juillet 2009 -
« Au lieu de prendre leurs responsabilités afin d'aider les
gens, Stephen Harper et Michael Ignatieff ont plutôt choisi
de former une coalition libérale-conservatrice, une
coalition qui va à l'encontre des intérêts du Québec.
Heureusement que le Bloc Québécois est là pour défendre les
priorités et les valeurs des Québécoises et des Québécois »,
a lancé aujourd'hui le député de BasRichelieu-Nicolet-Bécancour,
Louis Plamondon, alors que la tournée estivale du Bloc
Québécois était à Sorel-Tracy. Le député était en compagnie
de ses collègues Carole Lavallée (Saint-Bruno-Saint-Hubert)
et Roger Pomerleau (Drummond).
Roger Pomerleau (Drummond), Louis Plamondon, et
Carole Lavallée (Saint-Bruno-Saint-Hubert).
« Le bilan de la dernière session nous
montre que les conservateurs et leurs alliés libéraux ont
été incapables d'apporter des réponses aux besoins des
Québécoises et des Québécois. Tous deux appuient un plan de
lutte à la crise nettement insuffisant, et surtout
extrêmement injuste pour le Québec. Pour eux, la
reconnaissance de la nation québécoise n'est que purement
symbolique et c'est pourquoi ils ont refusé d'accompagner
cette reconnaissance de mesures concrètes », a
poursuivi Louis Plamondon.
« La dynamique est simple: les
conservateurs proposent systématiquement des mesures
néfastes pour le Québec et contraires aux valeurs des
Québécoises et des Québécois, et ils peuvent toujours
compter sur le soutien fidèle des libéraux de Michael
Ignatieff », a précisé Louis Plamondon.
Libéraux et conservateurs nient l'identité québécoise
« Aujourd'hui, les conservateurs et
les libéraux réclament chacun de leur côté le mérite d'avoir
été à l'origine de la reconnaissance de la nation
québécoise. Mais tous deux s'entendent en même temps pour
dire que cette reconnaissance doit demeurer d'ordre
symbolique et qu'il est hors de question de céder les
pouvoirs qui accompagnent nécessairement le statut de
nation. Ceci est fort révélateur de l'attitude des partis
fédéralistes dirigés aujourd'hui par Michael Ignatieff et
Stephen Harper. Lorsqu'ils parlent aux Québécois, ils se
disent ouverts à notre différence, mais ils n'iront pas
au-delà des paroles parce qu'ils ne comprennent pas la
différence québécoise. D'ailleurs, ils n'en ont que faire »,
a dénoncé pour sa part Roger Pomerleau.
La loi 101 est malmenée
« Les attributs de notre nation
doivent être reconnus et protégés comme il se doit. Or, la
langue officielle est le français partout au Québec, sauf en
ce qui a trait au gouvernement fédéral, qui continue à
imposer au Québec deux langues officielles. C'est pourquoi
le Bloc Québécois a proposé un projet de loi, visant à ce
que les entreprises sous juridiction fédérale soient
assujetties à la Charte de la langue française lorsqu'elles
opèrent au Québec. Mais encore une fois, les libéraux et les
conservateurs se sont opposés à notre initiative. Pis
encore, Stephen Harper et Michael Ignatieff n'ont même pas
eu le courage d'assumer leur position puisqu'ils se sont
absentés lors du vote en Chambre, laissant le soin à leurs
députés de battre le projet de loi du Bloc Québécois »,
a poursuivi le député Roger Pomerleau.
Le multiculturalisme nous est imposé
« Le Québec a son propre modèle
d'intégration qui mise sur l'apprentissage du français comme
langue commune et le respect des valeurs communes à toute la
nation québécoise. Mais le Canada continue à imposer ses
propres choix au Québec. La politique du multiculturalisme
rejette l'idée d'une culture commune en encourageant le
fractionnement en de multiples solitudes. Le Bloc Québécois
a soumis un projet de loi proposant d'exempter le Québec de
l'application de la Loi sur le multiculturalisme, mais
encore une fois, les partis fédéralistes se sont entendus
pour contrer notre projet de loi. Encore une fois, Michael
Ignatieff et Stephen Harper s'entêtent à imposer au Québec
un système coast to coast qui ne convient pas aux besoins et
aux façons de faire du Québec », a enchaîné Carole
Lavallée.
Le Québec cherche toujours la pleine maîtrise de sa
culture
« Le Québec entier s'est mobilisé il
n'y a pas si longtemps lorsque les conservateurs ont résolu
de s'attaquer au financement de la culture parce que les
Québécoises et les Québécois ont bien compris que la culture
constitue une vitrine reflétant notre identité sur la scène
internationale. Or, malgré les démarches tout récemment
encore de la ministre québécoise de la Culture qui a réitéré
le besoin d'un nouveau cadre offrant davantage d'oxygène
pour la culture québécoise, les partis fédéralistes
continuent de fermer la porte. Les conservateurs n'ont
jamais donné suite aux démarches de la ministre Christine
Saint-Pierre, alors que Michael Ignatieff a déjà signifié
que le Québec "possède déjà l'autorité dont il a besoin dans
les domaines [ ... ] de la langue et de la culture". Le Bloc
Québécois a proposé un projet de loi pour transférer au
Québec la maîtrise des instruments de communication sur son
territoire, mais il est déjà certain que les libéraux, comme
les conservateurs, s'opposeront à cette demande du Québec »,
plaide Carole Lavallée.
Le Bloc, lui, a apporté de vraies solutions
« En s'alliant aux conservateurs, le
chef libéral est en train de démontrer qu'il n'a aucune
conviction, aucun principe et qu'il préfère défendre les
intérêts du Parti libéral et ses propres intérêts plutôt que
d'aider la population et de respecter le Québec. Le Bloc
Québécois, lui, a pris ses responsabilités, comme toujours.
Nous avons proposé de véritables solutions, qui tiennent
compte de la différence québécoise. En refusant de
considérer nos propositions, la coalition
libérale-conservatrice a clairement démontré son parti pris
contre le Québec », a conclu Louis Plamondon.
Carl Boisvert
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