L’assemblée générale, un franc succès dans
Bas-Richelieu –
NICOLET- BÉCANCOUR
Sorel-Tracy, le 20 avril 2009 – À l’occasion de l’assemblée
générale de la circonscription de Bas-Richelieu – Nicolet –
Bécancour qui s’est tenue dimanche le 19 avril à la
Visitation-de-Yamaska , le député Louis Plamondon a invité
le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires
intergouvernementales et député de Longueuil—Pierre-Boucher,
Jean Dorion, à livrer une conférence sous le thème « La
Conquête et ses conséquences : de 1759 à aujourd’hui » afin
de marquer localement le 250e anniversaire de ce moment
décisif de l’histoire du Québec.
Les événements entourant la commémoration du 250e
anniversaire de la bataille des Plaines d’Abraham, qui eut
lieu le 13 septembre 1759, ont fait couler beaucoup d’encre.
Le débat a permis de constater une grande diversité dans la
vision de l’événement et, surtout, dans l’interprétation de
ses conséquences. « La bataille des Plaines d’Abraham a été
considérée comme le point tournant dans la Conquête de la
Nouvelle-France par les Anglais puisque ces derniers
venaient de s’emparer de Québec, une à la fois capitale,
métropole et porte d’entrée de la Nouvelle-France. Cette
victoire britannique a revêtu alors une signification
considérable. La conférence de mon collègue aura rappelé ce
moment important de notre histoire et nous aura donné une
meilleure compréhension de la situation dans laquelle la
Conquête a placé notre peuple », a expliqué le député Louis
Plamondon.
Sociologue de formation, Jean Dorion a examiné l’histoire
selon le précepte du philosophe Baruch Spinoza : « Ne pas se
moquer, ne pas déplorer, ne pas détester, mais comprendre. »
L’exposé a fait le point sur le contexte de la
Nouvelle-France à l’époque, a détaillé les événements
entourant la bataille des Plaines et en a expliqué les
conséquences économiques, sociales, et politiques. Jean
Dorion a notamment expliqué en quoi le remplacement de
l’élite francophone à l’époque par la bourgeoisie anglaise,
soit la « décapitation sociale », a eu des effets qui se
poursuivent même dans le Québec d’aujourd’hui.
Finalement, Jean Dorion a rappelé que la conquête n’est
vraiment complète que lorsque les vaincus adoptent la vision
de l’événement que préfèrent les vainqueurs. « L’annulation
du projet de célébrations festives que nourrissait le
gouvernement canadien semble prouver que nous n’en sommes
pas encore là au Québec », a souligné Jean Dorion.
« Cette activité fut fort appréciée par les militants et les
militantes de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour. La
conférence, axée sur des faits et non sur des mythes
consolateurs aura eu le mérite de nous rappeler la raison
d’être de la devise québécoise : Je me souviens! », a conclu
Louis Plamondon.Renseignements :
Bureau du député Louis Plamondon

Assis : Antoine Gauthier, Debout : Carole Lepage, Louise
Liessens, Lise Massé, Louis Plamondon, Jean Dorion (député
de Longueuil – Pierre Boucher), Solange C. Lemire, Denis
Tremblay. Était absent : France Godin, Martin
Lajeunesse, Michel Legault, André DeBlois

Louis accompagné de M. Jean Dorion (député de Longueuil –
Pierre Boucher)
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